Aube sur le Nil
La brume étale dans l'aube montante
se dissipe peu à peu pour laisser place
au scintillement du petit matin et au ballet des felouques
que l'on peut contempler depuis d'antiques rotins
tandis que les chats s'éveillent
La brume étale dans l'aube montante
se dissipe peu à peu pour laisser place
au scintillement du petit matin et au ballet des felouques
que l'on peut contempler depuis d'antiques rotins
tandis que les chats s'éveillent
Sourires adolescents énigmatiques
en couleur ou en noir et blanc
devant un carcadet
Traversée au crépuscule
pour rejoindre l'île d'Agilkia
et le temple (déplacé) de l'île de Philaë
consacré à la déesse Isis
Le Nil, dans le soir finissant,
au fil de l'eau, comme un miroir
aux douces ondulations,
le long de ses berges luxuriantes
C'est ainsi qu'on traverse le Nil, sur ces petits bateaux,
qui d'une rive à l'autre frayent sur l'eau toujours plate,
dans la chaleur et la lumière d'un soleil au zénith.
Dérive des felouques
toute voile dehors
pour une navigation paisible
dans la brise légère
Au zénith
Encore un coup de chauffe
Et la lumière fut
Au-dessus de la nacelle
Vers l'apesanteur
Gonflage maximal
Allées et venues
Gonflés-Dégonflés
Entre deux mondes
Ballons ou Méduses?
Délestage aérien ou aquatique?